mardi 1 juin 2010

ला vérité रेंड libre




Le rappeur FASC ou l'audace du révisionnisme déchaîné




S'il est une liberté que nous devons à l'Internet, c'est celle de la résistance efficace, même si elle reste limitée dans son rayonnement, aux censeurs qui dominent les médias de cour, c'est-à-dire, en termes de diffusion, 99,9% de la presse écrite et audiovisuelle. En effet, plus le tour de vis de la censure et de l'autocensure se serre dans les médias officiels, qui dominent aussi une bonne partie de l'information Internet, plus la résistance devient audacieuse et ingénieuse dans sa façon de contrer la pensée unique qui est déversée quotidiennement sur les citoyens sous forme de foot & news, pub & music, fait divers & day fever, panem & circences, show-biz & shit-buzz... destinés à les détouner (c'est l'étymologie de la dis-traction) des enjeux, des idéaux, des combats qui pourraient les réveiller s'ils décidaient de ne plus avaler la bouillie pour chats qui leur ramollit les neurones...

Le Rappeur FASC, comme ses collègues à contre-courant Exlimes (Antisémite) et Sadeq (Le 52e État), comme leur pote humoriste Dieudonné, ne fait pas dans l'harmonie, ni dans la dentelle. Son truc, c'est la "provoc", il l'avoue toute honte bue. Cela bien sûr froissera les estomacs sensibles et détournera de lui le public frileux, timoré, qui pense peut-être qu'il serait bon de mettre un terme à l'hypocrisie de la repentance et aux haines bibliques motivant l'imprescribilité des "crimes contre l'humanité" qui ne seraient attribuables qu'aux vaincus des récentes guerres mondiales, mais qui reste convaincu qu'il y a d'autres manières de le faire qu'en poussant des gueulantes provocatives...

Mais y en a-t-il vraiment d'autres ? Tous les dissidents radicaux de la pensée unique (Robert Faurisson, Ernst Zündel, David Irving, Thierry Meyssan, pour ne citer qu'eux) ont été menacés, agressés physiquement, traînés devant les tribunaux, expulsés ou emprisonnés...). Leurs ouvrages ont été victimes d'autodafés, mis à l'index, interdits de librairie, ce qui ne les a pas empêché de se diffuser sous le manteau, notamment sur la toile...

FASC se fiche bien de ce qui peut lui arriver. D'entrée de jeu, il se positionne en marge de la pensée unique, devenant, comme Dieudonné, son propre média, gesticulant sa révolte sur son propre théâtre. Ne le regarde, ne l'approuve, ne le montre à ses amis que ceux qui le veulent bien... Personne n'est obligé de le voir tous les soirs sur la TV comme un Finkielkraut ou un Zemmour (qui s'attaque, pour ce dernier, à quelques tabous, sans jamais effleurer l'essentiel) ou d'autres encore plus conformistes qu'eux. Personne n'est obligé, mais ceux qui ne veulent plus de la bouillie, sans être pour autant des Hitlériens ni des antisémites (et s'ils l'étaient qu'est-ce que cela peut bien nous faire ?), trouveront ici d'autres aliments. Pourquoi, dans l'atmosphère putride de ce triste début de siècle, nous priver de ce bol d'air ?

C'est un peu court, dirons ceux qui préfèrent la réflexion. Certes, cela ne va pas bien loin... Mais ce qu'on a appelé la "shoatisation" de l'Histoire contemporaine est, elle aussi, un peu courte comme cellule d'enfermement de la pensée. FASC nous incite à briser les barreaux, c'est tout. C'est à nous qu'il appartient d'aller plus loin et plus haut.


Certains, en tout cas, peuvent aimer regarder ça en pensant à la tête que feront d'autres en le regardant !
À chacun d'assumer ses motivations et ses limites.


"Quand un gouvernement conduit un peuple à sa ruine par tous les moyens, la rébellion devient non pas un droit, mais un devoir."

Adolf Hitler

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